A closer look at the pornography of existence

Wednesday, April 18, 2007

Retrouvailles Rock

Suite à une contribution postée sur ce blog le 1er mars 2006, où je m'interrogeais sur le sort d'un vieux pote nommé Dan Laing (et non Lang comme j'avais erronnément écrit), mon espoir d'avoir de ses nouvelles s'était légèrement mis en veilleuse. C'était faire preuve d'un flagrant manque de confiance envers un médium aussi révolutionnaire qu'Internet, médium auquel nous semblons nous être habitué, mais qui n'en est pas moins, comme le clamerait Michel Lemoine, "formidable !". Car c'est là un outil exceptionnel et certains de ses critiques n'en voient que les inconvénients : dégradation de la langue française et perte de temps généralisée sur MSN, accès facilité à la pornographie et aux mauvaises idées telles l'extrémisme et le terrorisme, prédation sexuelle, diffamation. Outre ces quelques côtés décriés - et encore, on pourrait longuement discuter si l'accès facilité à la porno de toute sorte est une bonne ou mauvaise chose - il y a beaucoup d'avantages. Des outils hallucinants pour rester en contact avec son entourage (les courriels, les sites web personels, MySpace, FaceBook, Friendster, Ringo, etc...) à l'information à l'infini, à portée de la main en tout temps, dès qu'on a un accès au réseau, c'est quasiment de la science-fiction.



Les élèves d'aujourd'hui s'engraissent le cul sur leur chaise - ou carrément étendus dans leur lit - pour faire leurs recherches, alors que pas plus tard que dans les années '80, il leur fallait aller passer des heures entières dans une bibliothèque de quartier humide qui ne proposait pas le centième de toute l'information que l'on peut trouver en quelques secondes sur le web, dans le confort de son propre foyer.

Un garçon de St-Tite, donc, a fait cette semaine une recherche pour dénicher des photos de boules disco, sans raison précise. Il est tombé sur un site web appelé Mirrorballs.ca, que j'ai co-fondé et auquel je contribue couramment, et a inévitablement fini par tomber sur mon blog. Probablement curieux, au fil de ses lectures, il a fini par comprendre qui j'étais et s'est rendu compte qu'il me connaissait. Il m'a donc écrit, et a prévenu un certain Daniel Laing - avec lequel il est encore en contact - que je me demandais parfois, au coin du feu, avec avidité, ce qu'il devenait.

J'ai donc reçu consécutivement son courriel ET un commentaire du grand Laing sur mon blog. Ce qui tombe bien, car Sylvain, le gars de St-Tite, m'a assuré que son studio était encore en haut du garage de son père, et qu'on pourrait y enregistrer comme dans l'temps dès cet été. J'avais aussi enregistré en ces lieux les premières chansons d'un album projeté des Ratés, projet au bout duquel nous ne sommes jamais arrivé. J'avais un mix approximatif de ces chansons sur une cassette audio, que je me suis fait dérober par une jolie et vorace demoiselle de Ste-Foy que j'ai passagèrement "fréquenté". Disons que son appétit pour la vie faisait qu'elle ne se satisfaisait pas de mes visites hebdomadaires le week-end, et qu'elle se tapait entre autres le copain de sa meilleure amie, ce qui a précipité la fin de notre relation. Je n'ai donc malheureusement pas eu l'occasion de récupérer les divers objets que je lui avais laissé, ni de lui administrer une dernière baise bien sentie. Parmi les trucs que j'ai dû sacrifier figurait l'exemplaire unique du "rough" mix de l'album des Ratés.



Eh bien aujourd'hui, grâce à la magie du web, j'ai retrouvé mes amis ET ce morceau de l'histoire du rock n' roll de la Mauricie. Bon, peut-être pas, mais disons qu'après presque dix ans je suis drôlement curieux d'entendre comment sonnent mes chansons !

*

Parlant de Saint-Tite, bonne nouvelle ! Il me fait plaisir de vous annoncer en primeur que KENNY ROGERS y performera, dans le cadre du 40e anniversaire du Festival Western, le jeudi 13 septembre. Yeeee haw !

2 Comments:

Blogger Hornbox said...

You got to know when to hold em, know when to fold em,
Know when to walk away and know when to run.
You never count your money when youre sittin at the table.
There'll be time enough for countin' when the dealin's done.


Ah Kenny...

10:26 AM

 
Blogger Mélanie caron said...

Je suis bien d,accord avec toi, il faut reconnaître qu'internet est un outil vraiment utile qui enjolive l'existence si on sent sert intelligemment. J'en ai vraiment marre que les bien-pensants qui ne jure que par la vraie vie s'en prenne à ce médium sans faire de distinction entre ceux qui l'utilisent pour s'informer et garder contact avec des gens et ceux qui s'envoient des bruits de pets à longueur de journée ou qui passent le plus clair de leur temps magasiner des armes. Tant qu'à tirer des conclusions débiles, on pourrait aussi conclure que parce que des gens ont des fait des massacres avec des tronçonneuses, que les bucherons sont des gens dangeureux.
ceci dit,ton histoire est bien belle et j'espère bien qu'on ira ensemble à Ste-Tite! En attendant, on peut garder contact avec internet =)

1:37 PM

 

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