Un Pigeon Dans le Salon
Je me suis fait crisser là hier. Ouch.
Je ne sais toujours pas si ça va modérer mes élans créatifs ou les propulser au firmament. Pour l'instant je me sens complètement neutre, comme engourdi.
C'est certain que je vais avoir plus de temps à consacrer à whatever, mais est-ce que ces temps libres seront sous le signe de la bonne humeur ? I wouldn't think so.
Période "contemplative"... ça va durer combien de temps, ces longs regards dans le lointain à évaluer tout ce que j'ai perdu avec cette rupture ? Tous les plans qu'il va me falloir abandonner, ces espoirs idiots qu'une vie commune était enfin possible, ces convictions ? C'est du behaviorisme : des mois de conditionnement à effacer. Il y a des court-circuits dans mon cerveau, et une flaque de sang sous mon coeur.
Je le prends au sérieux cette fois-ci. Je me disais toujours que j'avais amplement le temps de rencontrer la fille parfaite pour moi, et voilà que j'ai pu la côtoyer à peine quatre petits mois d'automne. On peut dire que les circonstances sont mal choisies, mais les choisit-on ? Le "time frame" est mal choisi, certes. Le mois le plus déprimant de l'année. Deux jours avant la St-Valentin. Symbole d'échec.
Je crois que je vais réaliser, si je choisis la thérapie par l'écriture, beaucoup de choses déprimantes. Parce que c'est le contraire de se "changer les idées" : on se plonge dedans volontairement, on s'en étend plein la face, et c'est similaire à cette vieille expression éculée - tourner le fer dans la plaie.
Je ne suis pas certain d'en avoir envie, folks.
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