Séraphin Poudrier

"Poudrier, mon ostie d'gratteux, veux-tu ben m'dire pour quessé faire que l'gaz coûte cher de même au Québec, sacrement ?"

Je ne pense pas que c'est la faute de Séraphin. Voilà ce que j'ai appris aujourd'hui. En septembre 2005, en dollars canadiens, le prix de l'essence était fort variable dépendemment de la région du globe dans laquelle on se trouvait. Par exemple, aux USA, il était de 88 cents le litre. Au Québec, 1.21$, et à Londres, sommet du palmarès, à 2.02$ du litre. Gros écarts ? Si l'on retranche de tous ces prix le montant de taxes perçu par litre, le prix du gaz oscillait partout entre 73 et 75 cents du litre. Donc, de par le monde, ça coûte à peu près la même chose, et le facteur de variabilité, ce sont les taxes.

Eh ben. Puisqu'un gouvernement a rarement été reconnu pour mettre une croix sur les taxes qu'il perçoit, on peut dire aurevoir au gaz cheap. Les prédictions vont bon train et s'entendent pour supposer que le litre de gaz, au Québec cet été, oscillera autour de 1.50$. Bonnes vacances !

Autre statistique intéressante et qui parle d'elle-même : à Vancouver, on consacre 10 cents de taxes sur l'essence par litre perçues au financement du transport en commun.

À Montréal ? 1 cent.

On est vraiment une province de winners.

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Là, le soleil commence à nous donner envie de fuir toutes nos responsabilités. Les jupes sont de retour en ville, et semblent être là pour rester, ce qui me traumatise quand même un peu. C'est frisquet, mais on sent que ça ne va pas durer. La météo annoncée pour demain ? 18 degrés celsius. C'est à se pitcher en bas de son bureau.

Mr. Finances devait nous faire l'honneur de sa présence en ville, mais des sentiments contradictoires envers l'apparition de Misstress Barbara au Parking ce soir l'ont forcé à rester chez lui, à Québec Shitty.

Ça, et les heures de départ abominables que lui proposaient les demoiselles d'Allô Stop. Le fonctionnaire devrait s'acheter un char. J'en ai justement un à vendre. L'acheteur devra cependant, et c'est écrit en caractères de deux milimètres dans le contrat de vente, posséder de sérieuses aptitudes pour réparer des vieilles transmissions européennes automatiques.

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Le Pont de Londres ou le Pont Jacques-Cartier ? Laviolette ? Avignon ?

Allons, c'est ma résolution de gars grippé de la semaine : j'inaugurerai demain une série de déblatérations sur divers ponts, existant ou non, à travers le monde. Des méga-structures aux autres, des projets en cours de construction ou d'oubli, je suis assez fasciné par le sujet pour vous en rabattre les oreilles pendant des lustres.

S'il y a un pont en particulier dont vous avez envie d'entendre parler, manifestez-vous maintenant ou taisez-vous à jamais.