Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'eau potable sans jamais avoir osé le demander parce que vous êtes muet et manchot

J'ai raté un jour dans mon éternelle quête éditoriale de justice littéraire pour cause de paresse intensive. J'étais en semaine de relâche et je n'avais toujours par profité d'une journée sans but précis. Voilà qui est fait. Magasinage, écoute de musique & conversations métaphysiques avec Bruce Benson, et contemplation de mes murs furent quelques-unes des activités que je pratiquai ce vendredi, 3 mars de l'an 2006.

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Je ne savais pas qu'un remake pouvait être si efficace. Les films de George A. Romero sont devenus légendaires au fil des ans; sa trilogie des morts est récemment devenue une quadrologie, avec la sortie l'an dernier de LAND OF THE DEAD, qui prouvait à la suite de BRUISER que Romero s'essoufle. On avait déjà vu Tom Savini refaire NIGHT OF THE LIVING DEAD dans les années '90, et voici maintenant qu'un remake de DAWN OF THE DEAD était lancé l'an dernier.

Maintenant sorti sur DVD, il s'est retrouvé dans mon lecteur suite à une longue route à partir de sa Boîte Noire. Et ce fut un visionnement assez intéressant, je dois dire. Outre le caméo de Savini - tout comme dans LAND OF THE DEAD où apparaît aussi sa tronche si caractéristique - et les effets spéciaux d'une brutalité surprenante, quelques changements ont été apportés à la mythologie des zombies, le plus notable étant sans doute que ces sales bestioles, désormais, COURENT. Plus de lente marche vers des victimes éventuelles !

L'action est assez constante, prodiguant un vif rythme à l'ensemble, mais quelques "amourettes" viennent fromager le tout, amourettes auxquelles il est un peu difficile de croire. En temps de crise, disons par exemple quand votre mari vient de se faire à moitié bouffer par votre fille, et que celui-ci vous attaque sauvagement malgré le sang qui pisse, ayant malencontreusement été transformé en mort-vivant, vous êtes en droit de vivre un deuil, non ? Apparemment pas quand vous êtes un personnage de fiction.

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L'ambiance était à la fête au AMC Forum ce jeudi. Cinématographiquement parlant, ce complexe ayant déjà abrité un club poche appelé INDUSTRY et une édition de Rave Montreal - en plein lobby, croyez-le ou non - est situé dans l'ancien Forum des Canadiens, et propose des titres d'intérêt moyen à nul dans sa programmation. Au métro Atwater, pas besoin de vous dire que ça commence à faire loin.

Mais qui suis-je pour cracher sur des billets gratuits pour DAVE CHAPPELLE'S BLOCK PARTY, un "feel good documentary" réalisé par Michel Gondry et mettant en vedette l'ami Dave ?



Je n'ai certainement pas regretté le voyage. La salle était pleine, et malgré l'aspect "documentaire" du film VS l'aspect "populaire" de l'assistance, ça a quand même bien fonctionné. Le comportement des cinéphiles ayant reçu des billets gratuits ou payé un prix dérisoire - par exemple dans les cinémas à 2$ florissant ici et là - a tendance à dégénérer, généralement, car certains se croient dans leur salon entre amis ou considèrent que, puisque l'investissement financier dans l'expérience est mineur, ils peuvent se comporter comme des idiots. Ce qui n'était pas du tout le cas.

On appréciera l'humanisme de Chappelle, le montage elliptique de Gondry, la capture de quelques moments de simplicité extrême entre "stars", et les performances musicales des invités, qui incluent The Roots, Talib Kweli, Mof Def, A-Trak, Dead Prez, Erika Baduh, Jill Scott, Big Daddy Kane, et même une réunion spéciale des Fugees pour l'occasion ! Rien de trop agressif ou "gangsta", juste des "good vibes" ! Même en n'étant pas particulièrement fan de hip hop, j'ai apprécié, c'est tout dire !

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Ce soir, vous êtes conviés à une célébration fortement alcoolisée et électrolisée, pas de séance d'arrachage de poils, mais une soirée dansante forte en style où vous pourrez espionner des demoiselles en chaleur et des gars saouls : Voyeur 02, à la S.A.T., 22h, 10$ à la porte, avec Roméo Kardec, Jordan Dare & Sean Kosa.

We be waitin' 4 ya.