A closer look at the pornography of existence

Saturday, April 22, 2006

Samedi de Rire

Hier après-midi, en allant régler mes frais de scolarité à l'UQAM, j'ai vu un mirage. Il ne faisait pas assez chaud pour que le soleil fasse danser l'asphalte devant mes yeux, et lorsque je l'ai vue, j'ai tout d'abord cru à un fantasme. Toutefois, le son du moteur et un pincement sur mon avant-bras m'ont confirmé que je ne rêvais pas : c'était bel et bien une Delorean qui roulait devant moi, sur Ste-Catherine.



Je crois que j'étais le seul à réaliser l'ampleur de cette vision, sur la rue. Je ne croyais jamais croiser un de ces bolides à Montréal !! Immatriculé au Québec, en plus. Ce qui me rappelle que j'ai croisé ma mythique Ferrari 308GT rouge à côté du Lafleur du Carré St-Louis, il y a quelques semaines, quand le temps a commencé à être plus clément.

Il ne manque donc plus que moi !

*

Je suis un peu scrap ce matin car j'étais DJ pour le party de fin de session des étudiants en Arts Visuels de l'UQAM, hier soir. Ce fut bien agréable, à part pour les inévitables jeunes filles saoules qui venaient me faire des demandes spéciales irréalistes. Je n'ai pas entendu le classique "As-tu du hip hop ?" mais on m'a demandé beaucoup de "francophone" et les demoiselles avaient l'air effarées que mes chansons ne soient qu'en anglais. Honnêtement, de l'électro, c'est axé sur le rythme, non ? Devrait-on se préoccuper de la langue dans laquelle les insignifiances sont chantées ? Est-ce que les DJ's devraient avoir des quotas, comme à la radio ?

Je ne crois pas. Et je trouve que les individus qui se retrouvent dans une situation musicale qui ne leur est pas familière (un party avec DJ, par exemple) devraient profiter de la découverte, et non tenter de modeler les paramètres de la situation selon leurs repères habituels.

Quand un dancefloor est plein à craquer de gens qui s'amusent et qu'une hippie imbibée vient insister pour entendre sa chanson favorite, j'ai envie de lui dire de devenir elle-même DJ ou de l'écouter chez elle avant de sortir, sa "toune" !

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Parlant de DJ's, j'ai effectué hier soir une entrevue avec les gars de Quattrophonic - Éloi Brunelle, François LeBaron, The Autist & Véga - pour le compte de mes nouvels "employeurs", Noctambules.tv (un site internet traitant du nightlife montréalais). Bien sympathiques, les gars. L'entrevue devrait normalement paraître dans l'édition du Métro de vendredi prochain.



Ma nouvelle position en tant que "journaliste" présente pas mal d'avantages, mais pour l'instant n'est pas rémunérée. On me laisse entendre que ça va probablement changer dans les prochains mois, et j'ai bien hâte de voir si ça sera le cas.

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Mon ménage de cassettes VHS s'opère lentement, mais sûrement. Je suis venu à bout cette semaine de la post-apocalypse australienne de DEAD-END DRIVE-IN, de Brian Trenchard-Smith. Je compte en parler en détails sur VHS Vault dans les prochains jours.



J'ai aussi passé au travers de KILLER WORKOUT, une perle de slasher, que je n'avais jamais osé visionné vu sa réputation calamiteuse, et le peu de considération que mes collègues collectionneurs ont habituellement pour David Prior. Son SLEDGEHAMMER a laissé un souvenir impérissable dans la mémoire de tous ceux qui ont osé le visionner...

Si vous aimez le spraynet, la musique 80's cheap, les jolies filles et les belles bagnoles, et que vous n'avez pas peur du ridicule, je suis bien prêt à vous DONNER ma VHS, à condition de ne plus jamais la revoir. Contactez-moi.



En attendant une légion de fans en délire, je vais tenter de passer un reste de week-end honorable.

2 Comments:

Blogger Mongola Batteries said...

Je la veux ta cassette moi!J'espère qu'il n'est pas trop tard!

8:10 PM

 
Blogger Patrick said...

SLEDGEHAMMER.......... oh bordel.

Ça, ça fait mal.
Dommage pour KILLER WORKOUT, avec un tel titre, je me serais sûrmeent laissé tenté, mais je crois que c'est mieux comme ça, Mongola va pouvoir prendre une pause des Fassbinder...

4:02 AM

 

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