A closer look at the pornography of existence

Thursday, June 01, 2006

L'Univers Abrupt

J'ai toujours été assez critique envers la STM et j'ai été acculé aujourd'hui, 1er juin, à une façon de l'exprimer. J'imagine que je ne suis pas le seul à le faire avec l'apparition d'un climat plus clément, alors que les bicyclettes se multiplient dans les rues de la ville comme des mulots en chaleur, mais je n'ai pas acheté de CAM pour la première fois depuis presque sept ans.

Non-geste de protestation, refus d'engraisser une société de transport qui se moque des besoins de ses usagers comme d'un chiffon souillé, et façon économique de me garder en forme. Le trajet que je dois emprunter pour me rendre au boulot chaque jour est assez simple : Sherbrooke vers l'ouest, jusqu'à McGill College, et j'y suis ! Je dois toutefois demeurer assez vigilant, et disons que je ne me risquerais pas à "prendre la route" sans avoir avalé un café pour aiguiser mes sens, parce que la prudence est de mise !



Je n'ai pas hâte aux jours de pluie - qui ne sauraient tarder, on se croirait en Amazonie ces jours-cis - qui me forceront à payer 2.50$ du passage !

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On m'a surpris hier soir en flagrant délit, sans parapluie. J'attendais la 24 pour rentrer chez moi et je dois dire que j'étais arrivé un peu à l'avance, mais je me disais que ça ne me ferait pas de tort. L'autobus, supposé cueuillir les voyageurs à 21h19 précises, est arrivé sans se presser à 21h35. Il pleuvait de façon "diluvienne" et j'étais trempé intégralement, et de fort bonne humeur !

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GRAVEYARK OF HONOR, de Takashi Miike - ou "Mike Takashi", comme se plaisait à l'appeler un ancien confrère de travail il y a très longtemps - vu à Fantasia lors de la première édition ayant eu lieu au Main Hall de Concordia, est un film fascinant.



Remake d'une oeuvre de Kinji Fukusaku, pétri d'un réalisme hallucinant - les méthodes de Miike sont bien connues et ont fait leurs preuves dans ses autres films - pendant les scènes de violence, le tout résiste à un deuxième visionnement. La trame sonore jazz mélancolique, couplée aux images du quotidien des gangsters de Tokyo qui ne sont pas sans poésie, est du plus bel effet.

Je ne me souviens pas avoir été déçu par un Miike depuis le début de mon histoire d'amour avec lui, à part quand j'ai tenté de visionner IZO, un film de samouraïs qui ne fait aucun sens. Il faut dire que je ne me suis pas encore attaqué à ses oeuvres ayant été jugées plus âprement par la critique, mais même les films de sa période V-cinema que j'ai vus possédaient ce charme de l'urgence de tourner qui le caractérise.

Ceci dit, j'ai bien hâte de mettre la main sur ZEBRAMAN et un nouveau visionnement de ICHII THE KILLER m'attend au tournant : Miss Bijoux le réclame à grands cris depuis quelques mois et je compte bien aller le déposer dans son bec, perché au bord du nid. Pré-mâchage optionnel.

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