A closer look at the pornography of existence

Sunday, March 05, 2006

La section "musique classique" du Voir me donne envie de lire le Miroir

Sérieusement, pourrait-on tomber plus bas ?  Le VOIR, depuis une certaine restructuration rédactionnelle il y a environ deux ans, est quasiment devenu digne de passer directement du présentoir au bac de recyclage, malgré son prix qui fait plaisir aux sans-abris.  Que peut-on faire avec cette feuille de choux, outre l'utiliser comme couverture contre les intempéries ?

La chronique de Martineau est certes acceptable, mais qu'en est-il du reste ?  VOIR râtisse tellement large qu'ils couvrent tout.  Aucune sélection n'est effectuée, et un focus questionable est mis sur les artistes "contemporains adultes", nous faisant grincer des dents en pensant à l'âge moyen du "lectorat souhaité".  Il y a même une section "musique classique"...  Je ne me souviens pas si j'ai ramassé l'hebdo dans le métro ou dans une maison de retraite.

Les critiques de film sont souvent des résumés tièdes des dossiers de presse, et les erreurs abondent dans plusieurs textes.  La "critique" du nouvel album de Malajube a été publiée trois semaines de file dans la section "Voir recommande".  Avec tous les albums dignes de mention qui sortent chaque semaine, est-il essentiel de prendre de genre de décision éditoriale ?

Le Voir s'épaissit... son contenu rétrécit... les publicités mangent tranquilement le contenu... et les lecteurs s'abrutissent.  Des milliers d'arbres sont abattus pour que chaque semaine, Georgette Pichette puisse se munir de sa copie d'un HEBDO CULTUREL qu'elle ne lira pas, pour avoir l'air "informée" en rentrant dans son 2 1/2 de Longueuil Beach en autobus.

*

Les élections fédérales sont révolues depuis quelques temps mais je continue de me demander comment diable les citoyens de Québec sont parvenus à voter conservateur et faire élire des députés Harperistes dans quatre comptés sur cinq.

J'ai quelques ouvre-bouteilles ici, avec tire-bouchon intégré, et je suis disposé à en faire don à une équipe de mercenaires afin que ces derniers puissent retirer tout le liège qui bloque le rectum des conservateurs de la vieille capitale.  On vous savait ennemis du progrès, messieurs-dames, mais vous dépassez nos espérances !  Respirez par l'urêtre.

J'aimerais proposer ma vision personnelle du "séparatisme" : pourquoi le Canada ne se sépare-t-il pas de la Ville de Québec ?  On pourrait évoquer une impossibilité de relation, de trop graves différences sociologiques...  Un complexe d'infériorité qui dure depuis trop longtemps et qui pousse désormais certaines personnes à poser des gestes inexpliquables.



On n'a qu'à se souvenir de la récente croisade de certains (plusieurs, en fait) retardés dans le cadre de l'affaire "Radio X".  Les auto-collants "Liberté" étaient beaucoup plus que minoritaires sur les voitures de la région pour que l'on croit à un mouvement isolé ou même à une blague.  Quand tout un pan de la population s'élève pour défendre un crétin congénital et offensif, on est en droit de se poser des questions.

La césure frontalière me semble la seule solution.  Le mur entourant la ville est déjà bien parti, on n'a qu'à ramasser une équipe de maçons fiables et à leur payer un voyage avec Allô Stop, et le tour sera joué.  Plus personne ne s'échappera de ce hâvre de fonctionnaires de droite.

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