A closer look at the pornography of existence

Wednesday, September 27, 2006

Bobby Pratique son Hobby Dans le Lobby

Pour certaines "créatures de la nuit" (lire : goths), la fantaisie ultime est le porno horrifique. Visionner un film d'horreur avec des scènes sexuellement explicites, ou alors un film porno avec des scènes horrifiques. On s'étonne à voix haute que le genre n'existe pas déjà; on s'étonne en fait à tort et à travers. Parce que le genre, lui, n'existe peut-être pas, mais il y a quand même certains films qui allient, avec un succès mitigé, le "meilleur des deux mondes". Et j'en ai trouvé un !

[Roulement de tambours]



HARDGORE. Quand même - avouez que ce titre n'est pas piqué des vers !

Les autres titres utilisés lors des quelques tentatives de distribution du film, depuis sa sortie initiale en 1974, ne sont pas trop moches non plus : "Horror Whore" et "Sadoasylum". Le film fut réalisé par Michael Hugo, qui a tellement aimé le résultat final qu'il n'a pas daigné pertinent de laisser son nom au générique.

Le synopsis est digne d'un Pulitzer : une nymphomane est internée pour que soient guéries ses tendances masochistes, mais elle est séduite par son infirmière dès le premier jour, et retrouve celle-ci la gorge tranchée une fois la nuit venue. Ce "schéma" se reproduira deux autres fois, sans beaucoup de variantes; une infirmière sera "brûlée" par un dildo, et l'autre euh... je ne m'en souviens pas. Car le film est loin d'être mémorable.



Notre nympho se rendra vite compte que l'asile est administré par des adorateurs du démon, qui participent à des orgies moyennement intéressantes et qui finissent toujours par tuer une jeune fille après qu'un homme masqué ait jouit. Une bite est sectionnée en pleine fellation, aspergeant de sang le visage de la demoiselle qui l'avait en bouche. Divers rituels sont accomplis. La touche "fast forward" est fortement mise à contribution. Le tout se termine de façon tragi-comique, au bout de 63 longues minutes.

J'aurais souhaité plus réussi...

Il est à noter que la musique psychédélique omniprésente peut être bien agréable, lorsqu'elle n'est pas couverte par les marmonnements agaçants du pseudo-démon qui se fait sucer les bras dans les airs. Et les actrices sont loin d'être des top models, croyez-moi !

*

Pour du cinéma diamétralement opposé, il ne faut pas aller chercher plus loin qu'à Hollywood. J'ai visionné il y a quelques temps - on me pardonnera donc certaines approximations et / ou imprécisions - le film KISS KISS BANG BANG et j'en ai obtenu exactement ce que je recherchais, c'est-à-dire du "mindless fun", qui offre cependant une structure narrative inusitée et un ton assez original merci.



Je ne résumerai pas l'histoire ici, il vous suffit de le voir vous-même, et je ne me souviens pas précisément de tout, mais il s'agit en gros de l'histoire vécue par un jeune homme (Robert Downey Jr.) d'une petite ville américaine qui, par un étrange concours de circonstances, se retrouve à graviter autour de la faune composée par les gros bonnets de l'industrie cinématographique de Los Angeles. Là, il tombe sur Michelle Monaghan (délicieuse) qui ne le laisse pas indifférent, et rencontrera aussi "Gay Perry" (Val Kilmer), un détective privé.



Il leur arrive des choses indicibles, et le ton de l'ensemble est plutôt enjoué. Les dialogues n'arrêtent jamais, l'action surgit de partout, et il ne faut pas relâcher notre attention de spectateur averti sous peine d'en perdre des morceaux.



Shane Black, le réalisateur (dont c'est le premier film), est aussi responsable des scénarios de tous les films de la série LETHAL WEAPON, ce qui explique en partie son sens du rythme. Mon avis, cependant, est qu'il aurait dû s'essayer à la réalisation bien avant aujourd'hui !

0 Comments:

Post a Comment

<< Home