A closer look at the pornography of existence

Wednesday, July 26, 2006

Mourir en Beauté

J'ai toujours eu du mal à sortir du lit trop tôt. Puisque cette caractéristique ne date pas d'hier, j'ai au cours des ans élaboré plusieurs théories sur le sujet, la plus plausible d'entre elles étant que je ne suis, biologiquement, tout simplement pas "conçu" pour ça. Je suis en phase avec la nuit, et les matinées sont mon pire cauchemar.

Je ne crois pas que je sois pour autant moins productif que n'importe qui. Je vaque à mes diverses occupations avec autant d'énergie que quiconque, sinon plus, et je prends même le temps de venir passer quelques heures au bureau chaque jour. Il y a tellement de choses à lire et de trucs à apprendre depuis que l'internet a démocratisé l'accès à l'information que j'en ai le vertige ! Nous ne sommes plus limités dans nos recherches en touts genres, et cette absence de barrière à mon ambition me fait plus de mal que de bien.

C'est ainsi que je me suis retrouvé impliqué dans d'innombrables projets, projets qui ne voient bien entendu pas toujours la lumière du jour. Je suis partisan d'une certaine philosophie d'abondance créative et je me dis que plus on lance de projets, plus on a de chances que l'un d'entre eux aboutisse un jour !

Je me retrouve donc avec un article à écrire pour les Cashiers du Cinemart, dont le sujet sera Jean Chabot et son oeuvre. Je ne serai pas mystérieux : je vous en parle ainsi pour améliorer les chances que j'en vienne à bout. En l'annonçant "en public" de la sorte, il me serait fort pénible de ne jamais le terminer et de me faire poser des questions à son sujet pour le reste de ma vie, n'est-ce pas ?



Voici donc mon appel à tous. Il y a plusieurs films de Jean que je ne parviens pas à trouver. En fait, outre ses quelques documentaires qui passaient constamment au Canal D à l'époque, et LA NUIT AVEC HORTENSE, qui met en vedette Carole Laure et Lothaire Bluteau (!?), je n'ai pratiquement rien !

Je cherche principalement HISTOIRES DE PECHE, un moyen métrage documentaire de 1975, ainsi que le thriller policier burlesque UNE NUIT EN AMÉRIQUE (aussi 1975) et la version longue (82 minutes) du documentaire de 1978, LE VENTRE DE LA NUIT.

Il me ferait aussi très plaisir de recevoir vos témoignages, anecdotes ou appréciations de Jean et ses films, car l'article sera le plus objectif possible et je privilégierai sans doute la pluralité des opinions. Des documents visuels inédits ne feraient pas de tort. Les années où Jean a travaillé chez Cinépix m'intéressent aussi beaucoup, et il reste probablement, quelque part, encore des témoins de cette époque malheureusement révolue. Jean Lafleur, où que tu sois, sors de ta torpeur et fais-moi signe !

*

Comme je n'ai pas envie de mourir en beauté, glorifié par l'auréole du martyr, je vais éviter de prendre le métro tous les 11 du mois, dorénavant. L'avez-vous remarqué ? Les barbus d'Al Qaeda aiment bien ce chiffre... 11 septembre : New York. 11 mars : Madrid. 11 juillet : Mumbai. C'est quasi kafkaesque. Si l'on doit décréter une "journée sans transport en commun", à l'exemple de la journée sans voiture ou sans magasinage, aussi bien que ça soit une journée mensuelle, chaque 11.

Car honnêtement, avez-vous besoin d'aller vous faire tuer dans un wagon de métro qui est arrivé en retard et qui vous mènera de toute façon directement en enfer parce que désuet et instable ? Avez-vous besoin d'acheter une CAM à 63$ qui vous permettra de prendre le métro pendant l'un des rares instants où il n'est pas en panne, en interruption de service ou fermé ? Ou de prendre l'autobus et de ne pas être en mesure de vous y asseoir tellement il est SURPEUPLÉ car son passage est trop peu fréquent ?



On encourage la civilisation à améliorer le sort de notre planète et l'une des mesures les plus prônées est l'utilisation du transport en commun. Est-il à ce moment-là excusable que celui que l'on nous propose soit d'une efficacité aussi lamentable ?

Le débat reste ouvert.

*

Je m'excite, je m'énerve, et j'en oublie presque mon fameux concours - auquel personne ne participe, bien entendu ! Car que serait un concours avec des gagnants ? Quel plaisir en retirerait-on ?!

Alors voici : vous pouvez acquérir une magnifique grosse pochette de LA VILLE ACCUSE, thriller policier italien explosif de Sergio Martino, en répondant à l'intérieur de la fonction "commentaires" de ce blog à la question suivante :

"Quel fameux espion français en vacances, récemment revenu à la mode, personifie l'acteur principal de LA VILLE ACCUSE dans un film de Pierre Kalfon ?"

Alors là, je crois que ça ne pourrait pas être plus facile que ça ! Bonne chance !

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