Fascination
My week-end wasn't too thrilling. It started with a calm Friday night I spent working. At 9 I headed home and had a snack, and then went to Barbare to have a few beers with my friends from Trois-Rivières along with other exploitatoon cinema maniacs. When I went home, I felt like watching crap, so I inserted my copy of HORROR SAFARI in the VCR and sat on the couch, half groggy.
[I have to admit that the movie was so interesting and "out there" that I watched Duccio Tessari's SAFARI EXPRESS the following day and that I now am into this "sub-genre" big time and currently tracking down as many "safari" flicks as I can put my hands on. If you heard about a title you could refer me to - besides CRAZY SAFARI, SAFARI 3000 & SAFARI DIAMANTS - don't be shy and ACT NOW.]
On Saturday, I dug through my papers to find my income-related shit, and in the process cleared about 50 useless enveloppes that were polluting my desk since I moved. Bills, bills, and more bills. I read old issues of the Mirror, listened to some music, and by the time my friends came over for a few drinks before going to the SAT to catch MOTOR performing at Voyeur 007, I wasn't sure that a night out was the cure for my blues. But I went anyway, and I had fun. Had a brief chat with Bryan Black, and ran into lots of "club friends". The Motor performance was alright, I guess I just wasn't too much into it. Jordan's set, composed of sure fire hits, made me dance, but it seems like I expected more.
I had a troubling encounter with Mike, outside, when he told me that, at 26, he didn't see himself going out and promoting like he is, a year from now. And there I was, two years older than him, going out more often than I am able to, enjoying my clubbing, of course, but sometimes feeling more like staying home than going out dancing all night... That's a valuable lesson, that to some extent, I am exagerating.
While walking back home with the lovely MC and Mr. Bérêt, we started choking all together and my eyes spew out some well deserved tears, and we realised that, while trying to cross through the Pride site on De Maisonneuve, we had walked into a thick cayenne pepper cloud.
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On Sunday, I woke up half dead when Fred called me out of the blue to have breakfast with the bunch at Clo's, a legendary Hochelaga cantina. I realised that the giant breakfast I usually have anywhere else for around 10$ (the 333 at Club Sandwich, and "trucker's special" in less poetic restaurants) was offered for 4.75$. Not bad at all ! It's fun if you don't mind your plate thrown on your table by a female prison warden lookalike who tells you that "there's no more milk" to put in your coffee. She also doesn't take any notes when you order your food, which allows her more often than not to make mistakes, or simply forget things.
I got back home in a stupor at 2:30, and proceeded to ruin the day by alternately surfin' the web, answering the phone - a phone that rang about 30 times, and I'm not even joking. I abandoned the idea of going to Piknic due to a lack of energy & motivation, and arranged to only go to see Tommie Sunshine at Electruck instead. However this brilliant idea faded as the afternoon went by and when Mr. Bérêt called me, I told him that I was giving up on trying to do something meaningful with my day, and instead stayed home to watch the aforementioned SAFARI EXPRESS.
I was so high on cafein that I couldn't get to bed before 2 AM and I fell nose first in my book as soon as I layed down.
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On peut dire qu'Alberto de Martino est un "faiseur" dans le sens le plus pur du terme. Artisan cinématographique respectable, cet italien né à Rome en 1929 réalisa son premier film en 1962, en pleine apogée du péplum; ça s'appelait "The Invincible Gladiator". 27 films plus tard, en 1985, il mettait en boîte son petit dernier, un giallo au souffle court, "Formule Pour un Meurtre". Entre-temps, il a touché à presque tous les genres avec un succès, disons, variable.
Grisé par l'incorporation du téléphone à une intrigue de thriller dans le DIAL : HELP de Deodato visionné il y a quelques semaines, j'étais donc assez intéressé à voir SCENES FROM A MURDER, un giallo tourné en 1972 et dont la VHS distribuée au Québec à l'époque, en version française, porte le titre "Dernier Appel". Un alias du film porte le titre plus fidèlement traduit "The Killer is on the Phone", le titre original italien étant "L'Assassino... è al Telefono".
Anne Haywood revient d'on ne sait où et adopte un comportement erratique dès qu'elle sort de son taxi en provenance de l'aéroport; elle se fait déposer devant un immeuble rasée en croyant rentrer à la maison, et ne reconnaît plus ses proches lorsque ceux-ci mettent enfin la main dessus. Il semblerait qu'elle ait été victime d'un traumatisme l'ayant fait oublier les cinq dernières années de sa vie, et donc la pièce de théâtre qu'elle répétait et dont la première est dans une semaine, mais plus significativement son petit ami de l'époque, assassiné depuis...
Le spectateur se retrouve au départ aussi agacé que les personnages secondaires face à cette amnésique un peu idiote, dont les agissements ne font pas de sens. La première moitiée du film, manquant singulièrement de rythme et de logique, est donc légèrement pénible. On a du mal à saisir vers où le récit se dirige, et quelles sont les motivations des personnages. Toutefois, peu à peu, pendant les quarante dernières minutes, les pièces du puzzle tomberont nettement en place et nous révéleront graduellement une intrigue remarquable, quoique peu surprenante. La construction visuelle de ces multiples révélations est plutôt admirable, et vient sauver le visionnement d'un désastre imminent.
Telly Savalas, qui a la même année collaboré avec De Martino pour son thriller policier "New Mafia Boss", personifie un tueur à gages glacial et impitoyable, qui ne recule devant rien pour "faire son travail", même si cela implique d'éliminer une partie de ses clients ! La cinématographie de Joe D'Amato est lumineuse et admirablement cadrée, bien que la version plein écran de la version que j'ai vu ne lui rende pas justice. On ne saura jamais, non plus, à quel point est présente la musique de Stelvio Cipriani dans la VF car - surprise ! - ce film a été francisé par celui que les amateurs de série B en "grosses pochettes" sont venus à surnommer "Le Doubleur Fou". Un écho inexplicable dans certaines scènes et le cabotinage imperceptible de certaines voix sont de bons signes, mais l'emploi systématique de la trame sonore de "The Beyond" (de Lucio Fulci, composée par Fabio Frizzi) dans les moments d'intensité dramatique est le signe le plus percutant.
Voilà donc un film bien curieux qui plaira à bien peu d'entre vous, mais qui m'a quand même fait passer un heureux moment d'égarement.
5 Comments:
Dans le genre « téléphone tueur », le film m'ayant surpris par son efficacité à rendre le tout terrifiant est BELLS (aka Murder By Phone) de Michael Anderson.
T'avais déjà vu ?! Je ne l'ai plus, mais ça valait le coup d'oeil en version non-censurée.
Cependant, pas de Safari là-dedans. hehe
12:54 PM
Pas vu ça, mais je n'écoute pas que des films de safaris, tu sais :-)
Si jamais tu sais où je peux me le procurer, tu me feras signe !
7:11 PM
J'avais eu ça dans l'temps de notre cher mounitos.... provenant d'une enième VHS grecque avec les beaux sous-titres qui s'en suivent.
Je crois que c'est parti avec un des nombreux élagages pour Psycho Pat City. Ah ben merde.
Sinon, veux-tu ma copie de ROBOWAR de notre cher Mattei ?! Ça vient d'une VHS japonnaise LBX. PREDATOR mélangé avec ROBOCOP, brassant le tout avec une bande d'abrutis, ça te dit ?!
12:00 AM
Ben sûr que ça me dit !! Bring it on, sti ;-)
9:01 PM
C'est d'un ridicule assommant.
Mais on n'en doutait pas vraiment........ Monell avait pas donné une critique positive de ce truc ?
9:18 PM
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